Nhưng mà bình đẳng có phải dễ hiểu và dễ thực hành
thế đâu, đến người nhiều tuổi hơn và có học thức hơn nó, vị
tất đã hiểu nổi.
ĐẠT-ĐỨC dịch
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PHÁP VĂN : UNE LEÇON D’ÉGALITÉ
J’avais pour compagnon inséparable un petit paysan
nommé Gustin, plus âgé que moi de trois ou quatre ans et
beaucoup plus fort. Malgré cette différence d’âge et de
force, Gustin se soumettait à toutes mes volontés, comme
s’il eut été né pour m’obéir. Cette habitude de commander
me dénaturait. J’ordonnais pour le seul plaisir d’être obéi.
Ma mère résolut de mettre fin à ce despotisme en
herbe.
Elle nous fit comparaître tous les deux devant elle pour
donner à Gustin une leçon de fierté, et à moi d’équité.
Après m’avoir réprimandé sur ma manie de faire
perpétuellement le maître, elle nous dit gravement que
Gustin n’était pas né pour obéir à mes fantaisies, il était
mon égal, mon ami, non mon serviteur ; elle entendait bien
que nous changerions entièrement de conduite à l’avenir.
Le barbare ne comprit que trop ; le lendemain, comme
nous étions au bois et qu’il se sentait fatigué, il ôta ses
sabots et m’ordonna de m’en charger.
J’avais quatre ans, j’obéis. Nous arrivâmes ainsi devant
ma mère, moi portant humblement les deux sabots de