CHAPITRE DOUZIÈME
DÉVELOPPEMENT RÉLATIF A LA DOCTRINE PARFAITE
1. Le Philosophe dit: Pour apprendre au peuple à aimer ses
parents, il n’y a rien de meilleur que la Piété filiale. Pour
apprendre au peuple la politesse et la soumission, il n’y a
rien de meilleur que la déférence. Pour réformer les moeurs
et changer les coutumes, il n’y a rien de meilleur que la
musique (harmonie). Pour assurer la tranquillité à un
Supérieur et bien gouverner le peuple, il n’y a rien de
meilleur que les rites (la politesse). La politesse, c’est le
respect, et rien de plus. En effet, si l’on respecte le père, alors
les enfants sont joyeux; si l’on respecte les ainés, alors les
cadets sont joyeux; si l’on respecte le prince, alors les sujets
sont joyeux. On respecte un homme, et des millions
d’hommes se réjouissent. Ceux auxquels on doit le respect
sont peu nombreux, et ceux qui se réjouissent sont en foule.
Telle est la signification de la Voie parfaite.