Le bocage était sans mystère,
Le rossignol sans voix
Triste et mourant à son aurore,
Un jeune malade à pas lents,
Parcourait une fois encore
Le bois cher à ses premiers ans;
Bois que j’aime! adieu... je succombe;
Votre deuil me prédit mon sort,
Et dans chaque feuille qui tombe,
Je vois un présage de mort.
Fatal oracle d’
Épidaure, Tu m’as dit:
Les feuilles des bois
A tes yeux jauniront encore,
Mais c’est pour la dernière fois,
L’éternel cyprès t’environne,
Plus pâle que la pâle automne
Tu t’inclines vers le tombeau;
Ta jeunesse sera flétrie